Une présence désormais bien ancrée jusque dans les stations de montagne, apportant son lot de défis pour les populations locales et les vacanciers
Les frelons, longtemps cantonnés aux zones de plaine et aux fonds de vallées, font aujourd’hui une percée remarquée dans les Alpes. En Haute-Savoie, Savoie, Ain et Isère, l’implantation de ces insectes à des altitudes de plus en plus élevées soulève de nouvelles problématiques, tant pour les habitants que pour les vacanciers venant profiter des massifs alpins au printemps et en été.
I. Une expansion en altitude préoccupante
Si la présence des frelons en zones rurales et périurbaines n’est pas nouvelle, leur installation dans les stations de moyenne et haute montagne est un phénomène relativement récent. On les retrouve désormais jusque dans des hauts lieux touristiques comme Chamonix, Méribel, Les Menuires ou encore les Arcs. Un constat pour le moins inquiétant dans ces havres de villégiature réputés pour leurs paysages idylliques.
« Nous avons commencé à observer des nids de frelons à des altitudes dépassant les 1500 mètres il y a une dizaine d’années », explique un des spécialistes en apiculture à la chambre d’agriculture de Haute-Savoie. « Mais c’est ces dernières années que le phénomène s’est vraiment amplifié, avec une multiplication des signalements dans des endroits auparavant épargnés. »
II. Une menace multiforme pour les populations locales
Pour les habitants des vallées alpines, la prolifération des frelons représente avant tout un risque sanitaire. Leurs piqûres douloureuses et les réactions allergiques parfois sévères qu’elles peuvent provoquer sont évidemment redoutées. La nécessité d’éradiquer les nids trop proches des habitations se fait alors pressante mais délicate à mettre en œuvre.
Mais au-delà de cette gêne occasionnelle, ce sont surtout les apiculteurs, qu’ils soient professionnels ou simplement amateurs, qui voient d’un très mauvais œil l’arrivée du frelon européen. Véritable fléau pour les ruches, ce dernier n’hésite pas à dépecer les abeilles pour nourrir ses larves, menaçant la pérennité de nombreux élevages.
« Les dégâts peuvent être terrifiant, j’ai déjà perdu la quasi-totalité de mes ruches à cause d’une prolifération de frelons par le passé », témoigne un des apiculteurs dans le Beaufortain. « Sans parler du spectacle désolant de voir nos ouvrières se faire systématiquement décapiter aux abords des ruches. C’est un véritable fléau contre lequel on a bien du mal à lutter. »
III. L’arrivée du frelon asiatique, une complication supplémentaire
Comme si la situation n’était pas déjà suffisamment préoccupante, le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, originaire d’Asie comme son nom l’indique, fait son apparition depuis quelques années dans les Alpes françaises. Plus petit que son cousin européen (Vespa crabro) mais encore plus prolifique et tout aussi agressif, il représente une nouvelle menace pour les abeilles mellifères et par ricochet les activités apicoles.
« Nous avons eu les premières observations de l’espèce dans le secteur en 2017 », précise le spécialiste de la question. « Depuis, le nombre de signalements officiels a été multiplié par trois, ce qui en dit long sur la vitesse de propagation. »
Si le frelon asiatique a la fâcheuse habitude d’installer ses nids dans des endroits fréquentés par l’Homme (greniers, vides sanitaires, abris de jardin…), rendant leur éradication particulièrement complexe, c’est surtout son impact sur les ruches qui préoccupe les professionnels. Encore plus vorace que son cousin européen, il peut causer des dégâts considérables dans les élevages d’abeilles.
IV. Un casse-tête pour les stations touristiques
Pour les stations de sports d’hiver et d’été qui font la renommée des Alpes françaises, la présence croissante des frelons est un véritable casse-tête. Si les piqûres représentent évidemment un risque pour les vacanciers, randonneurs, skieurs et autres touristes, la prolifération anarchique des nids dans des endroits fréquentés peut rapidement dissuader une partie de la clientèle.
« Nous avons dû à plusieurs reprises faire intervenir des désinsectiseurs pour supprimer des nids trop proches des sentiers de randonnée ou des pistes de ski », rapporte un responsable de l’office de tourisme de la région. « Le coût économique peut vite devenir conséquent quand on additionne les frais d’intervention et l’impact sur notre image. »
Car au-delà des aspects purement sanitaires et sécuritaires, c’est bien la notion d’expérience client qui est en jeu pour ces stations de villégiature. Comment en effet continuer à vendre un cadre idyllique, une sensation d’évasion en pleine nature, quand les clients risquent de se faire déranger ou pis, agresser par des insectes ?
« Bien sûr, les risques restent statistiquement faibles compte tenu des mesures de précaution prises », rassure-t-il. « Mais nous travaillons sur le long terme à développer des solutions douces pour contrôler les populations de frelons sans recourir systématiquement à la destruction des nids ».
V. Des solutions encore en réflexion
Du côté des autorités locales et des entités comme les Parcs Naturels Régionaux, on promet de nouvelles mesures pour les années à venir mais les moyens d’action semblent encore limités. Faut-il développer des pièges à frelons en fond de vallée pour contenir leur extension ? Intensifier la communication et la prévention auprès des populations ? Former des référents communaux ? Toutes les pistes sont sur la table.
« Nous nous penchons sérieusement sur cette problématique en constante évolution », assurent les responsables du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges. « Mais l’éradication pure et simple du frelon semble illusoire, il faudra apprendre à cohabiter avec cette espèce en misant sur un équilibre à trouver. »
Au-delà de la nécessaire mission de protection de l’abeille mellifère, c’est un défi de taille qui attend les Alpes ces prochaines années. Un témoignage de plus des bouleversements en cours dans ces territoires de montagne, aux prises avec les effets visibles du changement climatique. Et une illustration du travail permanent d’adaptation requis pour préserver ce patrimoine naturel d’exception.
VI. Le recours accru aux professionnels de la désinsectisation
Face à la prolifération des nids de frelons dans les Alpes, les particuliers comme les professionnels du tourisme ont de plus en plus souvent recours aux services d’entreprises spécialisées dans la désinsectisation. C’est le cas de Nuisi’Clean, société basée en Haute-Savoie et intervenant sur l’ensemble du territoire alpin.
VII. Une entreprise incontournable pour l’extermination des nuisibles
Nuisi’Clean propose une offre complète de services liés à l’extermination des nuisibles : dératisation, désinsectisation, désinfection, dépigeonnage… Mais ce sont bien les interventions contre les nids de guêpes et de frelons qui mobilisent l’essentiel de leurs équipes au printemps et en été.
« Nous intervenons auprès de particuliers en urgence, mais aussi pour des professionnels de l’hôtellerie-restauration soumis à des obligations réglementaires avec des interventions planifiées », explique un responsable des opérations chez Nuisi’Clean. « Les établissements recevant du public comme les écoles ou établissements de santé font également régulièrement appel à nos services ».
VIII. Une expertise pointue et une réactivité de premier plan
Dans un secteur aussi sensible que la lutte contre les nuisibles, la rigueur et l’expertise sont primordiales. C’est ce qui fait la force de Nuisi’Clean, certifiée par l’organisme Véritas et adhérente au CS3D, l’organisme professionnel de référence. Une compétence reconnue qui passe aussi par une connaissance fine du territoire de montagne et de ses spécificités en termes de nuisibles.
« Nous mettons un point d’honneur à proposer un service de proximité ultra-réactif, en particulier pour les urgences », souligne Sébastien Granger. « Nos techniciens se rendent systématiquement sur place pour réaliser un devis avant d’intervenir, ce qui permet d’être au plus près des problématiques rencontrées. »
IX. Une démarche éco-responsable privilégiée
Chez Nuisi’Clean, on a également à cœur de privilégier une approche éco-responsable, en limitant au maximum l’usage de produits chimiques au profit de solutions naturelles lors des traitements. Des méthodes raisonnées qui s’inscrivent dans le cadre réglementaire strict encadrant l’usage des biocides.
« Nous proposons une gamme étendue de traitements biocides mais nos techniciens sont aussi formés à l’utilisation de produits naturels à base de plantes ou d’huiles essentielles, détaille le responsable de l’entreprise. Tout est une question d’expertise pour choisir le meilleur traitement en fonction du nuisible et de la situation. »
Lorsqu’une intervention est réalisée, elle est systématiquement garantie pendant 3 mois, avec la possibilité de faire revenir les équipes gratuitement en cas de réapparition du problème. Une rigueur qui fait la réputation de Nuisi’Clean auprès de sa clientèle, particuliers comme professionnels soucieux de la sérénité de leur cadre de vie ou d’accueil.